Trois mois, un vélo et 5 000 kilomètres d’aventure en Europe
30/08/2024Rencontrez Trystan, un passionné d’aventure et de découverte, qui a décidé de se lancer dans un périple unique : parcourir l’Europe à vélo pendant trois mois !
Pourquoi le vélo ? Pour lui, c’est bien plus qu’un simple moyen de transport. C’est une façon de vivre pleinement chaque moment, de ressentir la liberté du voyage et de se connecter profondément avec les paysages et les cultures qu’il traverse. En choisissant le vélo, il a fait le choix d’un transport durable, respectueux de l’environnement et synonyme de liberté.
Son objectif ? Redécouvrir l’Europe, non pas à travers les vitres d’un avion ou d’un train, mais en prenant le temps de savourer chaque rencontre, chaque paysage, chaque instant. C’est un voyage qui dépasse les frontières physiques, pour se connecter à l’essence même du voyage.
1. Qui se cache derrière laventuroulante ?
2. Préparation et planification
3. Logistique et équipement
4. Logistique et Équipement
5. Assurance Voyage
6. Réflexion et Conseils
1. Qui se cache derrière laventuroulante ?
Peux-tu nous parler un peu de vous et de ce qui t’a poussé entreprendre ce voyage à vélo à travers l'Europe ?
« Originaire de Gironde, j’ai décidé depuis quelques mois de lancer le défi d’une vie. Responsable d’animations dans un village vacances puis conseiller voyage en agence, j’ai toujours été passionné par le voyage. J’ai toujours voulu effectuer un long roadtrip sur une longue période et en solitaire. Et j’ai choisi le vélo comme moyen de transport car c’est un moyen durable de voyage. »
Quel a été ton itinéraire général ? Quelles villes et pays as-tu visités ?
« Je suis parti le 1 avril de Bordeaux, puis j’ai choisi dans un premier temps de suivre la Vélodyssée et remonter jusqu’à Saint-Nazaire, puis depuis l’océan Atlantique j’ai suivi l’Eurovélo 6 qui m’a mené jusqu’à la mer Noire. Parcours 10 pays traversé : la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Croatie, la Serbie, la Bulgarie, la Roumanie.
J’ai pu visiter 5 capitales européennes : Vienne, Bratislava, Budapest, Belgrade, Bucarest. Cela sur une durée 2 mois et demi pour plus de 5000 km. »
Y a-t-il eu des moments particulièrement difficiles ou des défis auxquels tu as dû faire face ?
« Dans une telle aventure, surtout en solitaire, je m’attendais à faire face à plusieurs difficultés sur le parcours. Forcément, il y en a eu. Surtout sur l’aspect « itinéraire » que j’évoquais. J’étais contraint de faire de nombreux détours car les pistes cyclables n’étaient pas toujours praticables. Cela m’a fait prendre des axes plus dangereux.
J’ai également fait face aux conditions météorologiques, car le vent de face m’a accompagné pendant tout mon parcours, ce qui m’a énormément freiné pendant ma progression. J’ai dû faire face à des problèmes mécaniques, notamment sur la fin de parcours où mon vélo commençait à me lâcher. »
2. Préparation et Planification
Comment as-tu préparé pour ce voyage, tant physiquement que logistiquement ?
« Il faut savoir que je ne suis pas du tout cycliste, j’aime me lancer des défis sportifs et je me suis donc préparé pour l’occasion en faisant des distances de plus en plus longues avec des dénivelés sur ma monture. J’ai également pris le temps de me renseigner sur les équipements les plus compacts et légers, car j’étais limité en poids. Je voulais un matériel efficace qui me permette d’être en autonomie totale.»
Quelles recherches as-tu faites avant de partir ? As-tu consulté des guides, des blogs, ou des forums ?
« Avant le départ, je me suis beaucoup inspiré de sites, blogs et forums de voyageurs à vélo, cela a toujours été au cœur de ma préparation en voyage. Je cherchais des conseils et itinéraires spécifiques. Cela m’a aussi permis d’échanger avec d’autres voyageurs via le réseau social instagram. J’ai pu également en profiter pour partager mon aventure au quotidien via le compte @laventuroulante. »
Comment as tu planifié ton itinéraire ? Avais-tu suivi un plan strict ou tu t'es permis une certaine flexibilité ?
« J’ai construit mon itinéraire à travers l’application GARMIN étant donné que j’utilise un GPS de la même gamme. Cela m’a permis de suivre des itinéraires fiables et sécurisés pour le vélo. J’ai suivi aussi majoritairement l’euro vélo 6 qui fait partie du réseau euro vélo à travers l’Europe. Je me suis permis de sortir des routes principales et de quitter le Danube qui était mon fil conducteur pour visiter des villes spécifiques, notamment sur les parties Croates et Bulgares. »
3. L'Expérience de voyage
Comment gérais tu tes pauses et ton alimentation pendant le voyage ?
« Une routine s’est vite installée concernant mon installation et mon alimentation. Je faisais des pauses assez régulièrement, toutes les deux heures car je passais environ 5 à 6 heures quotidiennement sur la selle. Je m’alimentais à chaque pause, de manière assez consistante et calorique. Je faisais le plein de barre de céréales. Aussi, j’étais très souvent hébergé le soir, via le réseau social WARMSHOWER qui m’a permis de m’assurer un certain confort pour pouvoir avoir une récupération optimale et au niveau alimentation j’étais royalement invité par mes hôtes afin de reparti le lendemain à 100%. »
4. Logistique et équipement
Quels équipements ou accessoires étaient indispensables pour toi ?
« Le plus important était évidemment ma monture qui m’a accompagné tout au long de mon parcours. Mes équipements bivouac, tente, duvet, etc. Le GPS qui m’assurait une orientation fiable durant tout l’itinéraire.
L’équipement qui était peut-être moins indispensable mais pour moi précieux : la Go Pro, le drone qui ont permis de faire de nombreuses images et de faire partager mon voyage au quotidien. »
Comment gérais-tu l’entretien de votre vélo pendant le voyage ?
« L’entretien de mon vélo, je suis parti avec un modèle 100% révisé, que j’ai par la suite entretenu tout le long de mon parcours en effectuant des d’entretiens / nettoyage. J’ai pu compter sur l’aide de spécialistes vélo et de leur amabilité, qui m’ont permis de changer certaines composantes dont la chaîne en plein milieu du parcours. Sur la fin, lorsque je ne trouvais plus de spécialiste je faisais appel à la générosité des locaux qui m’ont aidé jusqu’au bout de mon parcours. »
5. Assurance Voyage
Quels types de couvertures offraient ton assurance voyage et quelles garanties te semblaient les plus importantes ?
« AVI possède plusieurs offres, pour ma part j’ai opté pour l’offre MARCO POLO qui m’a permis de sécuriser tout mon équipement durant mon parcours. Mais également être protégé au niveau de la santé.»
Avais-tu eu besoin d'utiliser votre assurance pendant le voyage ? Si oui, comment cela s'est-il passé ?
« Heureusement, je n’ai pas eu besoin d’avoir recours à l’assistance durant mon parcours, mais cela était rassurant de savoir que j’étais assuré en cas de besoin m’a aidé à évoluer en toute sérénité.
Il est primordial d’être bien assuré, c’est un élément rassurant. Notamment en cas de garanties sanitaires et de rapatriement. Cela m’a permis également de sécuriser mon vélo.»
6. Réflexion et conseils
Qu'as-tu appris sur toi-même pendant ce voyage ?
« A l’aube de mes 30 ans, je pense que je voulais me prouver que j’étais capable de partir en toute autonomie à l’aventure sur une si longue distance. Cela m’a permis de renforcer ma capacité d’adaptation et ma résilience dans les moments difficiles. J’ai pris également énormément confiance en moi. Cette aventure hors-norme a été l’occasion d’un véritable voyage intérieur. »
Que ferais-tu différemment si tu devais refaire ce voyage ?
« Honnêtement, je ne changerais pas grand-chose. Car ce que j’aime spécifiquement dans ce type d’aventures, c’est l’imprévu. Improviser au quotidien. Donc même les moments compliqués, les changements de dernières minutes, les changements d’itinéraires … tout ceci m’a énormément apporté et me feront de bons souvenirs et de bonnes anecdotes à l’avenir. »
Sarah