Jean-Hugues Gooris aventure cyclo-balkanique pour AVI Assurance voyage

Interview de Jean-Hugues Gooris par AVI l'assurance voyage

30/01/2020

AVI l'assurance voyage accompagne Jean-Hugues Gooris, voyageur réalisateur du film "Aventure cyclo-balkanique", dans sa nouvelle aventure en Amérique et vous en dit plus à ses projets de découvertes et de films en Amérique.

Bonjour Jean-Hugues, vous avez longtemps sillonné les Balkans à vélo et avez tourné votre premier film « Aventure cyclo-balkanique » à 21 ans.

Comment est né ce rêve de partir longtemps et loin à vélo et de filmer votre périple ?

Sur les bancs de l'école, j'ai d'abord commencé par devenir passionné par l'univers de l'audiovisuel. Étant un jeune sportif durant l'adolescence, un jour en pédalant sur mon vélo, je me suis posé la question de savoir s'il était possible de voyager ainsi.

Puis un jour, je suis tombé sur les vidéos de l'équipe de l'association Solidream et mes rêves ont commencé à prendre forme grâce à eux. Ces voyageurs deviendront des amis proches 5 ans plus tard et aujourd'hui nous associons nos compétences pour réaliser des projets de films d'aventures ensemble. J'ai étendu mon terrain d'aventure au reste du monde : 18 000 km à vélo des Balkans au désert du Sahara, et récemment une traversée de l'océan Pacifique jusqu'en Polynésie à la voile.

Depuis que j'ai 18 ans, je m'implique en parallèle de mes voyages dans des projets solidaires. En Bulgarie, j'ai vécu une année entière au sein de familles victimes de violences et de trafics humains, j'ai été témoin de la crise migratoire en Turquie et mis en place avec les moyens du bord des projets de soutien pour les familles syriennes. Mes projets sont toujours liés à des rencontres après du temps passé sur le terrain, comme dans le Sahara auprès de nomades; j'ai pu découvrir la situation d'enfants souffrant du manque de soins après qu'ils m'eurent accueilli dans leurs tentes. Je touche un peu à tout car j'aime suivre ma devise: " Quand rien n'est prévu, tout est possible."

Quel est votre plus beau souvenir de voyage dans les Balkans ?

Je pense que c'est ma première découverte du monument soviétique abandonné Buzludzha au milieu des montagnes bulgares. Il faisait - 30°, je partageais cette aventure avec un autre voyageur rencontré la veille. Nous nous sommes introduits à travers une brèche dans le mur pour explorer cet ancien parlement communiste. Après des heures dans le noir complet, nous avons trouvé un accès à la tour de 70 mètres via des passages dans le sous-sol. Les images capturées une fois diffusées ont eu un impact inattendu sur l'avenir du monument. Nous avons réveillé une polémique au sujet de son abandon. Les images sont remontées jusqu'au parlement européen.

Quelques temps après, suite à notre passage, le monument a été classé au patrimoine européen en risque et il est aujourd'hui protégé. Rentrer clandestinement dans cet endroit et le mettre en valeur fut une forme d'expérience de désobéissance civile qui a porté ces fruits. Dans mon film " Aventure cyclo balkanique", je raconte en détails cette histoire incroyable.

Pourriez-vous nous présenter votre nouveau projet de voyage (et de tournage) sur un autre continent ?

Aujourd'hui, c'est au Chili que je souhaite aller, sur le territoire des indiens mapuches, auxquels je me suis attaché il y a un an lors d'une première approche. Je pars seul, sac au dos, parcourir les confins du Wallmapu, le territoire historique des Mapuches. Sur le chemin, j'alternerai entre les expériences dans la nature andine et les rencontres qui, une à une, vont j'espère me faire découvrir les richesses de ces terres et de leurs habitants

Mais l'actualité est très chaude au Chili en ce début 2020, la situation là-bas résonne avec l'actualité en Europe et ailleurs dans le monde : aujourd'hui, ces terres sont envahies par les industries polluantes, appuyées par un état complaisant à l'égard de ceux qui pillent et spolient ce peuple ancestral, le plus nombreux des peuples premiers chiliens. Je me veux devenir témoin de cette lutte et m'infiltrer dans leur combat avec une arme bien moderne : ma propre caméra. Je souhaite rencontrer de vrais aventuriers modernes : des femmes et des hommes luttant pour se réapproprier leur terre et leur liberté.

Quelles sont vos attentes et vos appréhensions pour ce voyage en solo dans des régions assez isolées ?

Je ne crains pas l'isolement, mais d'un point de vue technique, voyager en sac à dos à pied sur plusieurs mois n'est pas dans mes habitudes. Dans les Balkans, je partageais le poids de mes affaires sur ma monture et pédalais, notamment avec mon matériel de tournage.

En 2017, alors que je voyageais en vélo, je me suis blessé au dos et j'en garde des séquelles. Je dois faire attention car je n'ai pas retrouvé toutes mes capacités physiques et je suis loin d'être un athlète. Pour me soulager de la marche et m'amuser, je vais avoir avec moi un pack-raft, un canoë gonflable bien solide qui va me permettre de descendre des rivières ou naviguer sur des lacs. Une nouvelle façon d'aller à la rencontre des locaux.

Se préparer pour voyager avec son équipement sur l'eau doit bien être anticipé pour ne pas subir de pertes. Même si l'on peut diminuer les risques, on n'est cependant jamais prêt pour l'aventure.

Auriez-vous une recommandation pour les globe-trotters réalisateurs en devenir ?

Dans un projet de film d'aventure, je conseillerai à chacun d' être authentique. D'avouer sincèrement ses failles, ses craintes, ses joies et ses émerveillements. Ce que les gens recherchent dans la découverte d'un récit, c'est l'émotion. Plus elle est véhiculée de manière naturelle, plus elle fera vibrer l'audience. Sans gravir l'Everest, il est possible de retourner le cœur du public si l'intrigue du film est forte.

Après l'importance de l'histoire, il y a la technique... Dans des cours d'audiovisuel standard, on vous apprend à anticiper beaucoup de choses, à être carré sur d'autres, à respecter 36 règles. Mais en voyage, sur le terrain, un tournage se passe rarement comme prévu. Cela reste un challenge créatif. Pour une question de budget, de place dans son sac, de temps, ... Il faut donc ruser pour malgré tout obtenir des images, du son et un récit de qualité.

Pour celles et ceux que cela intéresse, j'ai participé à l'écriture d'un livre numérique à ce sujet. Mon expérience de réalisateur y est partagée : " Le petit guide du voyageur vidéaste" édité par mes amis de Solidream.

Rendez-vous dans six mois et plus, pour découvrir en images les aventures de Jean-Hugues entre Argentine et Chili.

 

Un nouveau projet en partenariat avec AVI l'assurance voyage

AVI International soutient de nombreux voyages solidaires, de volontariat, tours du monde et expéditions autour du globe.

AVI assurance voyage accompagnera Jean-Hugues dans sa prochaine aventure avec la protection de l' assurance voyage long séjour.

En effet, il sera assuré par l'assurance tour du monde Marco Polo, une couverture optimale et sans franchise en cas d'imprévus, de maladie ou d'accident à l'étranger.

Ce contrat d'assurance voyage comprend la couverture des dépenses médicales (consultations médecins, soins d'urgence et hospitalisation, médicaments sur prescription, analyses et soins complémentaires) et les éventuels frais de rapatriement (rapatriement sanitaire ou retour anticipé en urgence au domicile). De plus, une garantie bagages (vol ou perte par la compagnie aérienne), une assurance en responsabilité civile vie privée (dommages à un tiers) et une assistance disponible H24 en cas de problème sont prévues dans la formule d'assurance Marco Polo.

Le + d'AVI assurance voyage : l'application mobile AVI dédiée aux assurés AVI pour emporter avec soi dès la souscription ses documents d'assurance voyage et attestations d'assistance rapatriement et garder à portée de main les contacts d'assistance médicale. Quelle que soit leur destination, nous souhaitons à tous les aventuriers des séjours en toute sérénité avec les assurances de voyage AVI.

L'équipe d'AVI International Assurance Voyage

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