Working holiday australie

Interview Valiz Storiz : l’Australie en Working Holiday

16/06/2017

Nastasya a choisi d’abandonner routine et confort il y a 3 ans pour vivre sa vie d’aventurière. Depuis elle voyage et découvre le monde en réalisant ses rêves. AVI Assurance voyage vous en dit plus sur son année en Australie.

A travers son blog Valizstoriz.com qu'elle partage son histoire, ses voyages, ses astuces, ses bons et ses mauvais moments. Nastasya nous raconte son voyage en Australie avec le visa Working Holiday. Découvrez son expérience et ses projets dans cette interview.

1. Pourquoi avoir choisi l'Australie pour effectuer ton Working Holiday Visa ?

Finalement, c'est un peu l'Australie qui m'a choisie et non l'inverse ! J'avais vu, quelques années plus tôt, l'album photos d'une copine qui avait fait un road trip sur la côte Ouest en Australie. Et j'ai tellement été émerveillée par ce que j'ai vu que, dans un coin de ma tête, je me suis dit : « un jour, j'irais là-bas ». Ce fut le début d'un long processus avant de finalement décider de tout quitter, mon job, mes amis et mon confort, pour enfin réaliser ce rêve de faire un voyage en Australie.

2. Quels sont tes meilleurs souvenirs de ce WHV ?

Impossible de tous les citer tellement il y en a, forcément ! J'ai passé un an sur les routes à rencontrer des gens formidables, à me retrouver dans des situations tellement improbables. Bizarrement, c'est souvent les plus grosses galères sur place qui me laissent aujourd'hui les meilleurs souvenirs.

Comme cette fois où je me suis réveillée le lendemain de mon anniversaire à Darwin, et que c'est ce jour même que mon van a décidé de me lâcher. À tout jamais ! Sur le coup, j'étais désespérée. Mais finalement, cela m'a permis de racheter une voiture et de voyager davantage en covoiturage, ce que j'ai adoré. Je me rappelle aussi cette fois où je me suis réveillée en pleine nuit face à un opossum qui grignotait dans mon bol de céréales. Le délire ! Et le jour où je me suis retrouvée, à 3 h du matin en pyjama et au beau milieu du bush à courser une souris partout, parce qu'elle m'empêchait de dormir.

J'aurais 1 000 anecdotes comme ça, forcément. Mais les meilleurs souvenirs restent aussi et avant tout, les gens rencontrés sur la route. Parfois, ce ne sont que des échanges furtifs, mais qui marquent à vie. D'autres sont devenus de belles amitiés depuis !

3. Quels sont a contrario, tes plus mauvais souvenirs ?

Comme je disais, même les mauvais souvenirs se sont transformés en bons. Mais je garde un goût amer d'une seule expérience. J'étais sur la côte Est et je roulais seule en direction d'un parc ou un autre. Puis, des filles m'ont contactée, car elles étaient tombées en panne 300 km plus haut, sachant que j'allais dans le sens inverse. Je n'ai pas réfléchi longtemps et suis allée les récupérer pour leur rendre service. J'aurais tellement aimé que quelqu'un vienne me chercher si j'avais été dans leur situation ! Leur voiture était HS et impossible à réparer. Nous sommes reparties ensemble.

Mais la semaine de voyage avec elles s'est ensuite très mal passée. Une histoire d'incompatibilité de caractères, je suppose. Toujours est-il que je me suis rendue compte à quel point j'avais eu de la chance dans mes covoiturages précédents. Parce que vivre 24h/24 avec des gens qu'on apprécie moyennement devient vite un enfer !

4. Que recommanderais-tu à ceux qui veulent, comme toi, partir avec un Working Holiday Visa en Australie ?

Les expériences et les envies de chacun sont tellement variées qu'il est difficile de conseiller quoi que ce soit. Je recommanderais seulement de partir avec un bon budget au départ, idéalement. Car j'ai vu trop de voyageurs se retrouver coincés dans des villes ou des campagnes, à chercher un boulot le couteau sous la gorge, parce qu'ils étaient partis avec trop peu, ou s'étaient réveillés un peu tard pour trouver du travail. De manière générale, avec un niveau d'anglais correct et une bonne présentation, on trouve encore assez facilement dans les métiers de la restauration, du service ou de la construction. Je ne parle pas des fermes, car je n'en ai pas fait.

Pour le reste, il faut rester positif. Des milliers de jeunes font ça chaque année, et la solidarité sur place entre voyageurs et de la part des Australiens est juste sans égale. Alors, lancez-vous !

Ah si, une chose encore : cela ne va pas plaire à mes compatriotes français, mais j'en ai vu bien trop se faire remarquer sur place et manquer de respect aux règles et aux gens. À mettre sur le compte du mal du pays, sans doute. Dans ces cas-là, mieux vaut rentrer que de faire pâtir d'une mauvaise réputation ceux qui vont venir après vous. C'est dit !

5. Quels sont tes projets de voyage pour la suite ?

Cela fait déjà 3 ans que je suis revenue d'Australie maintenant. Je peux dire qu'il y a eu un avant et un après. J'étais partie dans l'idée de faire un break et de revenir en France pour retrouver un travail dans le marketing, ce que je faisais avant. Mais ce pays et la sensation de liberté qui s'en dégage m'ont fait complètement changer d'avis. Du coup, j'ai décidé de poursuivre mes rêves de voyage suite à cela. Depuis, j'ai vécu à Londres, traversé les États-Unis en voiture, fait le tour de l'Asie du sud-est, d'une partie de l'Europe, me suis mise à mon compte et ai visité plus de 20 pays. D'ici quelques semaines, je pars m'installer en Thaïlande pour 5 mois. Comme quoi, méfiez-vous si vous partez en Australie, ça pourrait bien vous changer la vie !

Si cette histoire vous inspire et que vous souhaitez faire la même chose, n'hésitez pas à me suivre sur mon blog et à me contacter sur les réseaux sociaux @valizstoriz

Blog : http://www.valizstoriz.com/

Facebook : https://www.facebook.com/valizstoriz/

Instagram : https://www.instagram.com/valizstoriz/

L'équipe d'AVI International assurance voyage

Pour aller plus loin :